Prise de position: Oui à l’accord de libre-échange Suisse/Indonésie
Télécharger le communiqué de presseL’Association suisse du négoce de matières premières et du transport maritime (STSA) recommande vivement à la population suisse de dire OUI à l’accord de libre-échange entre les pays membres de l’AELE et l’Indonésie le 7 mars prochain. Cet accord profite à toutes les parties; à l’économie suisse et à celles des autres pays concernés, ainsi qu’au respect des Droits de l’Homme et à l’environnement. De plus, il apporte aux entreprises suisses, notamment à nos PME, un avantage concurrentiel certain sur le plan international, et ce avec l’une des économies les plus puissantes au monde.
Les arguments soulevés par les auteurs du referendum contre l’accord de libre-échange entre la Suisse et l’Indonésie intitulé « stop huile de palme » se limitent, comme son nom l’indique, à la production d’huile de palme et à son impact environnemental et sociétal. Bien que la portée de cet accord soit en réalité bien plus importante, il est nécessaire de rappeler quelques faits liés à ce secteur :
• L’huile de palme représente 8,2% des exportations de l’Indonésie et assure un revenu à plus de 50 millions d’habitants, ce qui en fait sa plus grande richesse.
• La Suisse importe des quantités marginales d’huile de palme : en 2019 le chiffre se montait à 24'000 tonnes soit environ 0.03% de la production mondiale dont seulement 35 tonnes provenaient d’Indonésie.
• La production d’huile de palme dépend intensément de petits exploitants : ce chiffre se monte à 40% des récoltes en Indonésie.
• Le rendement de l’huile de palme par hectare est 7 à 8x plus élevé que celui des autres oléagineux.
• L’huile de palme est une huile aux nombreuses qualités et détient notamment une composition neutre et balancée, ce qui en fait un bien polyvalent et difficilement remplaçable.
En outre, l’accord de libre-échange avec l’Indonésie prévoit de nombreuses conditions afin de garantir la protection de l’agriculture suisse ainsi que la durabilité de l’huile de palme. Premièrement, la suppression totale des droits de douane ne concerne pas les échanges de produits agricoles. Ces biens disposeront seulement d’un abaissement des coûts et la quantité d’huile de palme importée au tarif préférentiel sera limitée. Ainsi, les huiles de colza et de tournesol suisses ne seront en aucun cas concurrencées. Deuxièmement, la totalité des importations d’huile de palme devra être certifiée « RSPO » table-ronde sur l’huile de palme durable qui siège à Zürich. Ce label garantit la traçabilité et la durabilité de l’huile de palme avec une tolérance zéro en matière de déforestation ou de défrichement de la forêt primaire, une protection renforcée en matière de Droits de l’Homme et du travail, une utilisation réduite de pesticides ainsi que des mesures dédiées au soutien des petits exploitants.
Le principe du libre-échange sert à améliorer l’accès des entreprises aux marchés étrangers. Il offre donc des possibilités immenses aux entreprises suisses sur un marché en pleine croissance, tout en étant respectueux des Droits de l’Homme et de l’environnement. Pour la première fois, l’accord de libre-échange avec l’Indonésie comprend également un chapitre de coopération visant à soutenir la contrepartie dans la mise en œuvre des dispositions. Le refus d’un tel accord mettrait la Suisse, pays essentiellement exportateur, dans une position de faiblesse par rapport à ses concurrents qui eux développent de manière significative leurs relations internationales.
Il n’a jamais été aussi important de soutenir la prospérité économique de notre pays, votez OUI à l’accord de libre-échange avec l’Indonésie le 7 mars prochain.
Positionspapier : JA zum Freihandelsabkommen Schweiz-Indonesien
Download der PressemitteilungDer Schweizer Verein des Rohstoffhandels und des Schifftransportes (STSA) fordert die Schweizer Bevölkerung auf, am 7. März JA zum Freihandelsabkommen zwischen den EFTA-Ländern und Indonesien zu stimmen. Dieses Abkommen nützt allen Parteien, der Schweizer Wirtschaft und den Volkswirtschaften der anderen betroffenen Länder, welche Teil des Abkommens sind. Es setzt neue Akzente bei der der Achtung der Menschenrechte und der Umwelt. Das Abkommen verschafft den Schweizer Unternehmen, insbesondere den KMUs, einen Wettbewerbsvorteil im internationalen Umfeld mit einer der am stärksten wachsenden Volkswirtschaft der Welt.
Die von den Initianten des Referendums gegen das Freihandelsabkommen zwischen der Schweiz und Indonesien mit dem Titel "Stoppt Palmöl" vorgebrachten Argumente beschränken sich, wie der Name schon sagt, lediglich auf die Produktion von Palmöl und dessen ökologischen und gesellschaftlichen Auswirkungen. Der Geltungsbereich des Abkommens ist jedoch viel größer, daher ist es notwendig, einige Fakten in Bezug auf Palmöl in Erinnerung zu rufen:
• Palmöl macht 8,2% der indonesischen Exporte aus und bietet eine Einkommensquelle für mehr als 50 Millionen Menschen im Land.
• Die Schweiz importiert marginale Mengen an Palmöl: 2019 waren es insgesamt 24.000 Tonnen, davon stammten ledilgich 35 Tonnen aus Indonesien.
• Die Palmölproduktion ist stark von Kleinbauern abhängig: Sie macht rund 40% der indonesischen Ernte aus.
• Der Ertrag von Palmöl pro Hektar ist 7- bis 8-mal höher als derjenige anderer Ölsaaten.
• Palmöl ist ein Öl mit vielen Eigenschaften, insbesondere hat es eine neutrale und ausgewogene Zusammensetzung, was es zu einem vielseitigen und kaum austauschbaren Gut macht.
Das Freihandelsabkommen mit Indonesien enthält zahlreiche Bedingungen, um den Schutz der Schweizer Landwirtschaft und die Nachhaltigkeit von Palmöl zu gewährleisten. Erstens hat die fast vollständige Abschaffung der Zölle auf Industriegüter keine Auswirkungen auf den Handel mit landwirtschaftlichen Produkten. Die vom Abkommen erfassten Güter profitieren somit von niedrigeren Kosten. Die Menge des zum Präferenzzoll (zollbegünstigt) importierten Palmöls wird jedoch begrenzt sein. Schweizer Raps- und Sonnenblumenöl werden daher nicht konkurrenziert. Zweitens müssen alle Palmölimporte unter dem Abkommen durch das "RSPO" Roundtable on Sustainable Palm Oil Label (mit Sitz in Zürich) zertifiziert sein. Dieses Label garantiert die Rückverfolgbarkeit und Nachhaltigkeit von Palmöl mit Nulltoleranz bei Abholzung oder Rodung von Primärwäldern, einem verstärkten Schutz von Menschen- und Arbeitsrechten, reduziertem Einsatz von Pestiziden und Maßnahmen zur Unterstützung von Kleinbauern.
Das Prinzip des Freihandels wird genutzt, um den Zugang von heimischen Unternehmen zu ausländischen Märkten zu verbessern. Es bietet daher immense Chancen für Schweizer Unternehmen in einem stark wachsenden Markt, bei gleichzeitiger Wahrung der Menschenrechte und Achtung der Umwelt. Erstmals enthält ein Freihandelsabkommen wie dasjenige mit Indonesien auch ein Kooperationskapitel, das die Gegenseite bei der Umsetzung der Bestimmungen unterstützt. Die Ablehnung des Freihandelsabkommens durch das Stimmvolk würde die wirtschaftliche Position der Schweiz, ein Land das stark vom Export abhängig ist, im Vergleich zur Konkurrenz schwächen.
Stimmen Sie am 7. März 2021 JA zum Freihandelsabkommen mit Indonesien und tragen Sie zum wirtschaftlichen Wohlstand unseres Landes bei.